PRESENTATION DE L'ASSOCIATION

UN ORGANISATEUR D’EVENEMENTS HORS PAIR

Quand ils ne jouent ni ne dansent, les membres de l’Association Folklorique d’Engwiller troquent volontiers instruments, costumes et coiffes sophistiquées contre casquettes et tabliers. Deux à trois fois l’an, endossant le tee-shirt rouge à l’effigie de leur formation, ils se transforment en un bataillon de « fourmis de l’événementiel », s’attelant avec efficacité et pragmatisme à planifier, organiser, gérer, ordonnancer, tantôt le montage de concerts, spectacles, récitals ou fêtes folkloriques, tantôt la réception d’artistes en goguette ou en résidence… quand ils ne jonglent pas sur les deux tableaux à la fois ! Invités d’un soir ou d’un weekend, leurs hôtes sont toujours accueillis en « VIP » et choyés avec une attention particulière qui renforce encore les liens d’amitié nés au gré du temps.

 

Ainsi, année après année, l’AMDFE a confirmé ses talents d’organisateur d’événements festifs et artistiques. On lui doit entre autres :

> La conception chorégraphique et artistique de spectacles thématiques folkloriques:
« Musik un Danz um de Arnedanz » – Musique et danse autour de la Ronde des Moissonneurs (Annette Schaettel/Michel Jung, avec 4 représentations en 1993 et 1994) ;
« Jung und Alt danzt met nand » – Jeunes et anciens dansent ensemble (Annette Schaettel/Michel Jung, en 1998);
« Mer Errinere uns » – Souvenons-nous (Margot Vogler, en 2001);
« Em Mejele siner Traum » – Le rêve de la petite Marie (Pierre Hoppé, en 2003);
« Bienvenue – Willkommen in Mooskirchen » (Pierre Hoppé/Margot Vogler, en 2007);
« Silence, on voyage ! » (Pierre Hoppé/Thomas Holzinger, en 2007) ;
« 4 Johreszitte » – Les 4 saisons (Margot Vogler, en 2009);
« D’90 Johr vom Verein » – Les 90 ans de l’association (Margot Vogler, en 2012);
« De Laweslauf én Engwiller  » – Le cycle de la vie à Engwiller (Margot Vogler, en 2017).

 

> L’organisation de fêtes folkloriques inter-villageoises en 1955 – 1957 – 1960 – 1978 – 1981 -1992 – 1997, couplées aux festivités organisées en 1977 lors de la signature de la charte de jumelage d’Engwiller avec la commune d’Echauffour dans l’Orne (Basse-Normandie).

> L’organisation d’un concert annuel avec la venue, en vedette, d’une formation musicale ou folklorique régionale (D’Wyn-Mugge, Roger Halm, Rhinwagges, etc.) ou étrangère (notamment les groupes autrichiens Blaskapelle Tidirium, Blaskapelle Tschecharanka, Innviertel Waldbeisser, Da Blechhauf’n et Zillertaler Haderlumpen).

> L’organisation du festival triennal Les folie’s d’Engwiller, en 2002, 2005 et 2008, et dont la dernière édition : « Fraue Sproch » – Paroles de femmes – s’est développée en étroite collaboration artistique avec la chanteuse Isaka, auteur, compositeur et interprète, native du village.

 

> La collaboration avec des artistes de la scène dialectophone régionale pour des spectacles-concert ou des créations :

Dans le cadre du festival « E Friehjohr fer unseri Sproch », avec l’auteur-compositeur guitariste Serge Rieger, reçu en mars 2012, ou le chansonnier Robert Franck Jacobi, infatigable troubadour de la culture alsacienne, accueilli en mars 2013 pour une après-midi récréative spéciale.
Dans le cadre d’une action caritative, avec Serge Rieger et la troupe de théâtre d’improvisation dialectophone Impro’ Glio, lors du spectacle inédit « Gemues fer’s Lawe » – Un souffle pour la vie – dédié à l’Association « Les enfants de Marthe » en octobre 2013.

 

> N’oublions pas, enfin, de citer l’implication logistique sans faille de l’AMDFE dans des événements villageois ou locaux tels que :

Le Musikfescht, la Fête de la Musique printanière, au moment de l’Ascension ;
Le Messti, la fête du village annuelle qui, en septembre, rassemble familles et amis autour de ses carrousels et de sa traditionnelle soirée harengs « Hari Owe » ;
Le « Brejel » (littéralement : « le mou » ou abats de porc), repas aussi copieux que convivial, organisé en janvier. Le « Brejel » d’Engwiller est une initiative récente de l’AMDFE destinée à mettre à l’honneur les traditions culinaires et paysannes ancestrales, telles qu’on les pratiquait autrefois dans les campagnes après avoir tué le cochon.